Chancelier Taylor au rapport.

Histoire du personnage en 25 lignes minimum.
Je me présente je suis David Taylor, en charge de l’arche depuis plusieurs années. Si je suis monté au pouvoir, ce n’est point par piston mais grâce à la seule force de mon caractère. Je suis fils unique de parents aujourd’hui décédés et mon enfance ressemble à un rêve, j’étais un enfant sérieux sans être irréprochable, j’ai fait des bêtises, comme beaucoup d’entre nous, sans pour autant mettre en danger la vie sur l’arche, je regrette le temps où les enfants faisaient des bêtises à leur portée, plutôt que de s’attaquer à trop gros et finir par nous obliger à nous séparer de la future génération, ou plutôt des problèmes de cette génération, ne mettons pas tout le monde dans le même panier. Pour entrer dans la politique, il fallut tout un tas d’étude toutes plus inutiles les unes que les autres, devenir un homme politique, puis chancelier ne se résout pas en regardant dans les bouquins, ce n’est pas de la médecine, de l’électricité ou de la cuisine, c’est en soi ou ça ne l’est pas d’où le fait que cette fonction n’est pas faîtes pour tout le monde, malgré ce qu’en disent certaines personnes de mon entourage. Je n’ai jamais eu besoin d’apprendre mes cours, appeler ça la chance si vous le souhaitez, la réalité c’est que seul le feeling et l’art oratoire m’a placé là où j’en suis. J’ai rencontré la seule et unique madame Taylor peu avant de rentrer dans le monde des grands, comme ils disent tous. Je me souviendrais toujours de cette rencontre, elle venait d’être recalée pour un post dont je n’ai plus souvenir et se tenait sur un banc de l’arche, démunie et pas franchement joyeuse. A l’époque j’étais capable de faire preuve de compassion envers mes semblables, j’ai donc passé mon après-midi à essayer de la faire sourire, ce qui n’a pas vraiment marché, je reconnais. Quoi qu’il en soit, nous nous sommes revus plusieurs fois, en tout bien tout honneur et un beau matin, nous sommes devenus plus qu’ami. Tout s’est enchainé très vite par la suite, le mariage, j’étais tout content d’ailleurs, elle aussi je crois, puis le petit garçon.
Au départ, c’était facile, j’avais un poste moindre dans la politique, gratte papier si vous voulez vous imaginez le truc, j’étais donc souvent à la maison, que ce soit pour élever mon fils ou pour passer du temps avec mon épouse. Afin de nous assurer un bon train de vie, peu importe que je sois politique ou non, à l’époque je m’en fichais un peu, j’ai pistonné ma femme pour qu’elle ait le job de ses rêves sans passer par concours ou autres choses. Peut-être un peu en menaçant le haut de la pyramide, qu’importe, ma femme passait avant tous mes scrupules.
Ça a dégénéré avec les bruits de couloir, une place se libérait dans la salle du, si le conseil ne m’intéressait nullement, je savais qu’une fois un pied dans ce monde, c’était les portes ouvertes aux élections. Je ne pouvais cependant gagner que si la famille était exemplaire, si j’ai toujours eu une confiance infinie envers mon épouse, c’était plutôt Nathan qui m’inquiétait, le moindre de ses faux pas me retomberait dessus alors j’ai grandement cadré mon fils, tout ce qu’il devait faire se définissait en un mot : « Eblouissant » qu’il s’agisse de ses notes, de son comportement ou de son avenir, il se devait, me devait et devait à mon épouse d’être le meilleur et qu’importe qu’il nous en tienne rigueur, qu’il soit grognon à la maison. Sauver les apparences, encore et toujours.
J’eus sans trop de soucis le poste au conseil, puis à force de travail, même si ça voulait dire être loin de la maison, la plupart du temps, je remportai les élections. A peu prêt à cette période, le médecin en chef changea, pour plus grand malheur, non pas que je truande et vole des médicaments mais l’ancien était assez influençable pour balancer les noms de ses collegues jouant avec la loi ce que Jackson ne fait pas et je suis persuadé qu’elle détourne la loi mais dans les règles de l’art et avec une côte de popularité empêchant clairement de l’embarquer pour un interrogatoire ou autre, mutineries très peu pour moi.
Une fois chancelier, j’eus le magnifique plaisir de voir l’état déplorable de la station, d’après les ingénieurs, nous n’en avions plus pour longtemps. Il a fallu durcir les lois et tuer des gens qui auparavant auraient été gracié. L’important ce n’est pas une vie, que nous répétions au soldat, c’est le plus grand nombre. Oui ça ressemble à un formatage, à de la propagande mais mon souci n’était pas de faire dans le sentiment mais de ramener des gens sur terre. Le plan s’est donc mis en marche tout seul, envoyant des déchets sur terre, une bande dont leur sort nous indifférait pour ainsi dire. Le but c’était de voir si c’était vivable et il a bien fallu mettre un médecin dans le coup, tardivement j’avoue, le risque qu’elle fasse tout capoter nous déplaisait à tous, membres du conseil. Donc Jackson en tant que chef, pas du tout un choix du cœur, sérieux on aurait pu l’envoyer celle là que ça m’aurait pas déplu, rejoignit le groupe. C’est simple notre but à tous étaient qu’ils atterrissent sur terre, le reste qu’ils se démerdent, c’étaient des condamnés sur l’arche mais voilà que Jackson exigea qu’on mette un peu de vivres et quelques médicaments, un centième, c’est énorme… elle était complètement malade mais bon céder un petit peu pour qu’elle la boucle. Ma femme participait aussi aux réunions du conseil, piston toujours piston, c’est utile pour la famille. Elle gardait cependant le silence et s’éteignait petit à petit. Lorsque les 100 furent éjectés de la station, les pronostics des ingénieurs s’avérèrent encore plus alarmant que précédemment, ce qui a permis de dégager quelques ingénieurs, ils étaient mauvais en calcul et peu fiable, ils mouraient, point de sentimentaliste.
Il fallut trouver des nouvelles ruses pour se débarrasser de gens inutile, pas tout le monde n’étant en marge de la société, il fallut convaincre les gens de se suicider. Une banalité pour moi, que 300 meurent de plus, aucun problème. L’important était de pouvoir survivre des décennies encore puisque nous n’avions pas de nouvelle des 100. Le problème c’est quand ma femme se proposa en public pour faire partie du suicide collectif, donner l’exemple qu’elle disait. Quel exemple ! Elle n’était pas comme eux, elle était importante, au moins à mes yeux. J’ai essayé de l’en dissuader, de lui expliquer que ce n’était pas obligatoire, que je ne disais pas ça pour les privilégiés, que je l’aimais, rien ne servit. Le lendemain, elle était morte et j’avais une andouille d’adolescent rancunier sur le dos. Très peu de temps après, les 100 se firent remarquer, d’ailleurs, je leur garde une punition dans la tête pour m’avoir forcé à sacrifier ma femme parce que c’était une bande de boulet incapable de transmettre un message à temps. Je n’ai plus aucun contact avec Nathan depuis la mort de ma femme, je l’ai forcé à se mettre dans la même station que moi en partance pour la terre. Choix stratégique, d’après tous les scientifiques, il s’agissait de la station ayant le plus de chance de vivre, nous avons donc mis le meilleur de chaque discipline dans cette arche, je me suis débarassé de quelques conseillers gênants, prétextant le fait qu’il fallait un leader dans chaque arche.
Une fois sur terre, il a fallu faire une alliance avec les terriens, chose que les 100 n’étaient visiblement pas capable de faire. Bon j’avoue, les médecins ont bien servi, je n’ai pas forcément compris ce qu’ils avaient fait au faucheur mais on a une alliance qui semble prometteuse. Maintenant, il faudrait sauver une partie des 100 enlevés… J’aimerais bien que le mont Weather fasse passé un message comme quoi ils sont morts, une bataille contre un ennemi commun ferait de notre alliance une valeur sûre, mais bon cela n’est pas prévu semble-t-il. Il faut donc que je traîne à faire ce sauvetage, l’important étant de survivre en ce lieu, pas de récupérer des assassins, des fous ou des criminels. C’est la faute de leurs parents s’ils n’ont pas su les gérer, regarder le mien, il n’a jamais fait de bêtise et pourtant il a un caractère de merde, c’est donc que les parents sont pas doués. A quoi bon leur faire plaisir.