Règle numéro un : Toujours faire confiance à Blake

Histoire du personnage en 25 lignes minimum.
Donc je m’appelle Hayden Blake. J’ai vingt sept ans bientôt vingt huit. Je ne pense pas que cela change quelque chose à mon histoire mais c’est important parait-il d’y mettre un peu les formes. Sans suspens évidemment je suis née sur l’Arche. Comme tout le monde le sait, une très sympathique règle dit clairement que les parents ne peuvent avoir qu’un seul enfant - moi donc pour mes parents. Le problème c’est que mes chers parents auraient souhaité ne pas m’avoir en fait. Pas que le coup de devenons parents c’est génial n’était pas dans leur plan juste qu’ils auraient préféré tombé sur un garçon et non pas une fille. Dommage, c’est moi qui ai débarqué, vu que l’avortement n’était pas vraiment autorisé sans avoir une bonne raison et le coup de non mais nous on veut UN héritier hein. Il faut donc comprendre par-là que dès ma naissance j’ai été une déception plus ou moins de taille pour mes parents, surtout mon père au départ. Puis, le temps passait et mon caractère se dévoilait de plus en plus et ne suivait pas la trame imaginée par ma mère aussi. Dès que j’ai pu avoir mon mot à dire, les petits trucs de filles on oubliait. Non, non, moi je voulais faire comme les garçons ! Courir partout, faire des bêtises et surtout ne pas porter les horribles robes rose que ma mère semblait tant affectionner. Résultat, déception sur déception. Ils n’ont jamais été méchant mais disons que je sentais bien être le vilain petit canard de la famille. Mon enfance a donc été assez solitaire. Je vivais un peu en marge de la société. J’étais trop jeune pour vraiment m’assumer telle que j’étais. Je me sentais très souvent perdue en ce que je voulais être et ce que mes parents voulaient que je sois. J’essayais de leur plaire vraiment mais je n’était pas très douée pour cela. Pas la meilleure élève, ni la moins bonne - j’étais ordinaire. A défaut d’être une pile électrique et de vouloir à tout prix plaire à mon père. Alors parfois ça fonctionnait et d’autre non. En grandissant, je me suis fait à cette idée-là. Je veux dire que j’ai souvent été très triste en comparant mon enfance et celle de mes camarades. Alors oui, la vie ne me faisait plus peur. Depuis j’ai cette impression que rien ne peut m’atteindre, être détachée de tout ce qui m’entoure et qui devrait faire du mal. J’assume. Je me bats. Je ne vois pas la vie autrement. C’est pourquoi dès que j’ai eu le choix, j’ai vite fait stoppé les études, quitter mes parents et commencer ma formation pour devenir garde. Mon avenir je le voyais là-dedans. Dans un petit coin de mon cœur j’espérais que mes parents seraient fiers de mon choix et de ma réussite mais je ne l’ai jamais su. Ce petit pincement ne partira jamais c’est certain mais je passe au-dessus. Ma vie est bien mieux sans eux pour la régenter. Je ne peux pas me plaindre. J’aime mon métier. J’ai des amis. Je suis heureuse sans avoir à me soucier de ce qu’ils vont penser de mes choix de vie. Oui, parce qu’il faut pas penser que les parents ont été ravi de constater que leur fille n’allait pas leur ramener un gentil petit fiancé à présenter. AH non, les hommes c’est bien en potes. Du coup voilà déception numéro 378787878888888 et j’en passe. Mon caractère n’aurait jamais collé de toutes façons, je ne supporte pas qu’on veuille choisir pour moi. Oh on peut dire que je suis une fille totalement adorable c’est vrai, cependant ma vie c’est la mienne, mes choix sont miens. Personne ne pourra me dire de ne pas faire ce que je souhaite sauf mon supérieur mais ça, c’est une autre histoire. Donc voilà, en grandissant je me suis enfin trouvée une place dans la communauté et ça m’allait très bien. C’est vrai que côté amourette, je n’ai jamais vraiment trouvé l’âme soeur. C’était bien voir sympa avec certaine mais il manquait quelque chose. Alors forcément... mais bon, mon travail me prenait tout mon temps et j’aimais ça. Et puis, le projet des 100 a été mis en place. Il faut dire que ça m’a rendu particulièrement curieuse bien que frustrée de voir des gamins prendre tous les risques au lieu de voir des soldats. Mais au moins, je n’étais pas dans le cas de Newman. Franchement j’aurai pas pu passer ces quatre mois comme lui a du le faire, à ronger notre frein. Mes parents sont morts en arrivant sur terre du moins, on ne les a jamais retrouvé. C’est horrible mais je m’y suis faite rapidement. Nous n’avons jamais été proche au final. Je suis triste oui, mais le travail m’a très vite changé les idées. Et puis, ces derniers temps mon attention s’était portée sur quelqu’un qui occupait mes pensées. Une personne hors d’atteinte. Mais... difficile d’empêcher cette sensation qui m’étreint la poitrine. Je ressens une certaine connexion avec elle. Je me dois d’en découvrir plus. Avec cela, il va falloir conjuguer notre nouvelle vie sur terre. Et j’espère que c’est la bonne que c’est un vrai nouveau départ. Je ferai tout pour qu’il soit parfait et protéger mon peuple des terriens.